Dossier d’œuvre architecture IA00028385 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Chapelle de Pénitents Blancs
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Ministère de la Culture, DRAC Occitanie
  • (c) Conseil départemental de l'Hérault
  • (c) Communauté de Communes du Clermontais

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-l'Hérault
  • Commune Aspiran
  • Adresse rue de la Chapelle
  • Cadastre 1955 AD 381
  • Dénominations
    chapelle
  • Genre
    de pénitents blancs
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, logement

La chapelle a été élevé sur l'emplacement d'une ancienne tour dont les vestiges sont encore visibles à la base du clocher (pierre calcaire taillée en gros appareil régulier). La première mention connue de ce bâtiment date de 1390. Il appartenait alors à la Confrérie du Saint-Esprit qui l'occupa jusqu'en 1552. Après les guerres de Religion, les Pénitents blancs s'y installèrent (1637). Ce sont eux qui donnèrent à la chapelle l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui à l'exception du clocher. Chassés en 1792, les Pénitents reprirent possession des locaux qui avaient été transformés en atelier de fabrication de salpêtre, en 1810. En 1816, ils firent élever le clocher, mais le nombre de leurs membres diminua progressivement et la confrérie disparut.

En 1936, le curé de la paroisse fit transporter à l’église Saint-Julien le mobilier religieux qui subsistait et transforma la chapelle en local pour les scouts. Depuis cette date, la chapelle a connu diverses affectations. Elle a servi de refuge et d'hôpital pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle servit au Secours National pour les distributions alimentaires entre 1951 et 1971. Elle fut ensuite transformée en salle de cinéma puis abandonnée jusqu'à son rachat par la municipalité pour le franc symbolique en 1987. Elle abrita la bibliothèque municipale à la fin des années 1990 avant de servir de salle de réunions, de lieu d’exposition et de bureau de vote.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle

Chapelle de plan rectangulaire construite en maçonnerie calcaire recouverte d'un enduit. Recouverte d'un toit à longs pans recouvert de tuiles, elle est éclairée au sud par deux baies cintrées et présente sur la rue un mur pignon percé d’un portail encadré de pilastres doriques surmonté d’un oculus.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
    • Assomption
  • Précision représentations

    L’encadrement de pilastres doriques Le tympan de la porte, sculpté en bas-relief, représente l’Assomption de la Vierge encadrée de deux pénitents en prière.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale

IMP: 20221109_POP_01 ;

Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1987
(c) Inventaire général Région Occitanie