Dossier non géolocalisé
Marché du 12 mai 1876 attribué à J. Brémond et F. Michel pour la "sculpture sur marbre de la cuve baptismale, non compris celle du couvercle, estimée en bloc 750 francs" (AD 30 V 171), d'après le dessin de l'architecte.
P. Rey réalise le couvercle des fonts baptismaux, "le tout en cuivre poli et verni" (Arch. munic. 2 M 6), ce qui est étonnant puisqu'il se dit sculpteur.
sculpteur installé rue Fénelon, à Nîmes
architecte de Bordeaux, candidat malheureux pour la construction du Sacré-Coeur de Paris, mais bâtisseur du Sacré-Coeur de Bordeaux de 1877 à 1903.
D'origine vénitienne ou ayant appris la mosaïque à Venise ? Sur St-Baudile, il n'est plus question que d'un seul Mora. Actif au 1, rue de la Maternité, à Nîmes.
Entre 1886 et 1892, les frères Mora ont participé au chantier de Notre-Dame de la Garde.
Se dit sculpteur. Actif au N° 3, rue de Chaffoy, à Nîmes.
Mobilier gouverné par le chiffre huit, celui du Paradis. Fonts à cuve octogonale sur un fût circulaire entouré de huit colonettes de même. Les pans de la cuve sont sculptés de croix grecques et de fleurs à huit pétales et de rinceaux fleuris, le tout rehaussé de dorure. Les perles et festons sont les mêmes que sur les bénitiers.
Le couvercle des fonts est octogonal, plat, avec une partie centrale et deux latérales sur charnières. Les motifs décoratifs sont rapportés et rivetés sur le couvercle. Au moins deux manquent et quatre trous au centre indiquent un élément disparu.
Au sol, représentation en mosaïque des quatre fleuves du Paradis (Genèse, 2, 11-12) sont le Géon (GEHON), le Fison (PHISON), le Tigre (TIGRIS) et l'Euphrate (EUPHRATES).
Côté du couvercle : 87 ; hauteur de la cuve : 100,5 ; largeur de la cuve : 96,5 ; hauteur des grilles : 120
L'église Saint-Baudile, hier et aujourd'hui. Nîmes : éditions Lacour, 83 p.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013