La carte de Cassini établie au cours de la seconde moitié du 18e siècle, mentionne un moulin sur le Lemboulas près de Sainte-Arthémie. Il est probable qu'il s'agisse de celui-ci mais aujourd'hui peu d'éléments en élévation permettent de le confirmer. Il est en l'état de vestiges. Sur le plan cadastral de 1834, un moulin à deux meules figure à Crusel ainsi qu'une maison et un bâtiment. Le moulin, le logis actuel et les dépendances situées en prolongement à l'ouest ne présentent pas les mêmes caractéristiques en plan : ils ont tous été agrandis. Le logis semble porter la date 1835 avec des inscriptions illisibles sur un cartouche placé au-dessus de la porte. D'après les matrices du plan de 1834, à cette époque, le moulin appartient au meunier Jean Daubanes puis à son fils qui porte le même prénom, et enfin à Antoine Daubanes qui est "exploitant de moulin" jusqu'en 1936. Un autre moulin en aval sur le Lemboulas, est dit "moulin neuf" (commune du Lot). Des cartes postales du début du 20e siècle rendent compte de son état à cette époque mais aucune carte postale ou photographie n'a été trouvée sur le moulin de Crusel.