Implanté au sommet d'un coteau, La Péruguie a des origines vraisemblablement médiévales comme l'attestent les nombreux silos (sept) fouillés par Jacques Neveu (dans les années 1980 ?). Aujourd'hui le hameau est essentiellement composé de constructions datant de la seconde moitié du 20e siècle. Le plan et les matrices de 1834-1836 mentionnent pourtant encore à La Péruguie, un véritable hameau avec une quinzaine de parcelles bâties dont une majorité de cultivateurs (huit) mais aussi deux tailleurs d'habits, un prêtre (Antoine Rastelly) et un charpentier (Pierre Bordaries) sont propriétaires. La tradition orale rapporte que dix-huit familles habitaient le hameau. Des sources orales disent aussi qu'à la fin du 19e siècle, des bâtiments ont été construits avec les matériaux provenant de la démolition de l'ancienne abbaye cistercienne de Lagarde-Dieu (commune de Mirabel). Un chapiteau exceptionnel (du 12e siècle) figurant trois têtes a été placé dans une des constructions du hameau. Il ne se trouve plus à La Péruguie mais dans une collection privée. Lors de l'enquête de pré-inventaire menée en 1987, il ne reste du hameau qu'un logis construit vers 1784 (date portée), un puits voûté en berceau et un second logis devenu une dépendance. En 2014, seul le logis de 1784 est conservé. Il comprend une cheminée, des plafonds, des portes et serrures qui datent de cette époque. Ce logis appartennait en 1834 à Bernard Castella, un des cultivateurs de la Péruguie.