Tout comme la plupart des réalisations de Michel Bourreil, la façade sur rue est marquée par un ordonnancement vertical, avec deux travées de baies axées entre elles. L’édifice à deux niveaux, a été remanié postérieurement avec le rajout d’un dernier étage, qui présente actuellement des ouvertures obstruées. Le rez-de-chaussée comprend une large entrée de type cochère, qui se distingue par son encadrement en cayrous terminé par un arc surbaissé chanfreiné. Ce type d’encadrement se retrouve au niveau de l’ouverture latérale gauche, protégée par des barreaux métalliques. L’étage supérieur dispose de deux baies élancées verticalement, à arc surbaissé et jambages harpées en cayrous. L’une d’entre elles conserve une poulie métallique au-dessus de l’arc, qui témoigne de l’existence d’un cortal plus ou moins ancien à cet emplacement. Entre les deux baies se trouve la niche oratoire dédiée à Jeanne d’Arc (voir le dossier), qui vient rompre avec l’alignement des travées. L’ensemble de la façade est maçonné en moellons de granit liés à du mortier de chaux dit « beurré » et la toiture à double pente est recouverte de tuiles canal.