Absent du plan de la ville en 1714, cet établissement est figuré en 1771 sur une parcelle bordée par un canal, mais le plan des sources établi en 1789 le présente déjà comme bains abandonnés bien qu’il soit fait mention de son propriétaire, le négociant Comet. Malgré sa remise en activité due à son nouveau propriétaire vers 1820, la disparition de sa source sept ans plus tard nécessite l’installation – concluante - d’une pompe à gaz pour capter les eaux. Ainsi, grâce à ces efforts d’accessibilité à des fins tant thérapeutiques que commerciales, la qualité de ces eaux « minéralisatrices » est-elle reconnue à partir de 1850 tandis que l’établissement jouit d’une excellente réputation sous le Second Empire et la Troisième République, ce pourquoi il apparaît notamment sur le plan de Pambrun en 1856.£Probablement doté d’un bassin ou d’une baignoire unique à l’origine, il est équipé de quatre baignoires alimentées par deux sources en 1879, mais aussi de logements pour les curistes. Moins touché que les autres bains privés – plus proches et dépourvus de pompes - dont les sources sont captées pour alimenter le bâtiment du casino et des néothermes en 1879, il continue son activité thermale jusqu’à la Première Guerre mondiale. Son bâtiment de logements pour curistes devient hôtel du Tennis après-guerre, puis immeuble à logements. Une plaque arborant sobrement son nom ""Petit Barèges"" et signalant son activité première orne toujours sa façade sur rue.