Siège de l'archiprêtré du Louron regroupant toutes les paroisses de la vallée (sauf Bordères-Louron, Cazaux-Debat et Ris) jusqu'à la Révolution, puis annexe de la cure d'Adervielle depuis le Concordat. Comme le château, l'église est construite un peu à l'écart du village, sur une hauteur. Siège d'une confrérie de prêtres ou consorce, placée sous le vocable de Notre-Dame, attestée dans la 2e moitié du 15e siècle. Le clocher massif, datable du 16e siècle, est l'élément le plus ancien de l'édifice. Il se trouve d'ailleurs décalé par rapport à l'axe de l'église. La nef aurait été reconstruite en 1642, ses baies agrandies en 1680 (date portée). Un incendie détruisit une partie de l'édifice en 1742. Le portail est refait en 1856, avec des encadrements de marbre. En 1902, Léon Verdier, géomètre architecte d'Arreau, remplace le lambris de couvrement ancien, en mauvais état, par trois fausses-voûtes en berceau plein-cintre, malgré l'avis du Comité des bâtiments civils qui préconisait une voûte unique.