La maison est située à l'angle de la rue Mercière, sur laquelle elle présentait une façade en pierre, et de la rue du Pressoir où l'élévation est en pan de bois ; elle est séparée par une androne de la maison voisine au nord-ouest.£La façade sur la rue Mercière présentait deux arcades de boutique en rez-de-chaussée (A.-L. Napoléone, 2018) et deux fenêtres (dont ne sont conservées que les embrasures intérieures) au premier étage. L'existence d'un second étage est assurée par la chaîne d'angle nord-est.£La porte d'accès à l'habitation est rejetée dans l'élévation latérale sur la rue du Pressoir, où elle est accompagnée par une arcade plus large qui devait donner sur un espace de stockage, éclairé par un jour bas chanfreiné et peut-être un jour haut horizontal, également chanfreiné, dont on ne peut cependant assurer qu'il appartenait au premier état de la maison. Une partie du pan de bois d'origine des étages est peut-être conservé, mais l'enduit qui le recouvre empêche toute observation ; il faut néanmoins noter que les aisseliers qui soutiennent l'encorbellement ont été ajoutés contre les corbeaux qui supportaient les solives.£L'élévation postérieure semble avoir été en grande partie reconstruite ; au dernier niveau, les briques qui calent les linteaux échancrés en arc brisé d'une baie ternée laissent penser qu'il s'agit de remplois.£Le seul équipement visible au rez-de-chaussée est un double placard mural couvert par des arcs brisés et muni de feuillures. Au premier étage, côté rue Mercière, le mur nord-ouest a conservé la trace de la hotte pyramidale de la première cheminée, remplacée par un foyer pris sur l'épaisseur du mur, dont l'arc segmentaire et les piédroits sont moulurés d'un tore, d'une gorge et d'un tore à listel. A cette seconde cheminée appartient sans doute la souche octogonale côtelée de tores. A sa gauche subsiste une grande niche couverte d'un arc brisé. Du côté de la rue du Pressoir, la chaîne d'angle nord-est fait un léger retour auquel répondaient deux piliers destinés à recevoir la poutre soutenant le pan de bois qui était donc non-porteur (A.-L. Napoléone, 2018).