Le rez-de-chaussée, en pierre de taille de grès, conserve d'importants vestiges de trois arcades. Sur la rue du Mirail, rejetée contre l'angle gauche, est conservée l'embrasure extérieure d'une porte : très haute, elle est couverte d'un arc segmentaire brisé. A sa droite, une grande arcade de boutique, au tracé brisé, ouvrait au centre du rez-de-chaussée ; l'angle est souligné par un tore épais. Le même tore se retrouve sur l'arc qui subsiste côté place, seul vestige d'une arcade disparue. A l'étage, la chaîne d'angle nord-ouest peut avoir appartenu à l'état médiéval ; la maçonnerie en moellon de tout venant laisse cependant penser que l'étage pouvait être à l'origine en pan-de-bois.