Le lieu de Pauliac est mentionné dans le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu dès le 10e siècle. L'église actuelle est le fruit de multiples remaniements. Le chœur est la partie la plus ancienne et remonte au 13e siècle. Il est à chevet plat et comporte une seule travée voûtée sur croisées d'ogives. L'arc triomphal, à l'entrée du chœur, est en arc brisé et retombe sur des chapiteaux à décor fruste. La nef de deux travées date du 17e siècle et comporte, à l'ouest, un clocher-mur percé de deux baies. A l'intérieur de l'église est conservée une stalle en bois sculpté du début du 16e siècle, provenant vraisemblablement de la collégiale de Castelnau. Sur la parclose (cloison verticale qui sépare chaque stalle) figure sainte Barbe portant la tour où, selon la légende, elle était enfermée. Le dossier de cette stalle est une adjonction du 17e siècle. Il comporte un décor peint formant tableau à l'intérieur d'un cadre en relief. On y voit deux sphinges portant un blason surmonté par deux cygnes aux ailes déployées.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lot - Cère et Ségala
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Commune
Prudhomat
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Lieu-dit
Pauliac
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Cadastre
2011
AC
31, 33
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Julien
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Parties constituantes non étudiéescimetière
Le lieu de Pauliac serait mentionné dans le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu dès le 10e siècle. L'église a été une vicairie perpétuelle à la présentation de l'abbé de Beaulieu, puis sous la dépendance du prieur. A la fin de la guerre de Cent ans, le lieu est dit dévasté et inhabitable et en 1446, le prieur s'est endetté pour les reconstructions (Clary, 1986). L'édifice actuel résulte de nombreuses phases de construction et de reconstruction. L'arc triomphal témoigne d'un premier état, encore de tradition romane, qui peut dater du début du 13e siècle. Peut-être faut-il attribuer la voûte du chœur aux travaux mentionnés en 1446, même si ceux-ci pouvait aussi concerner d'autres bâtiments que l'église. La nef aurait été reconstruite au 17e siècle, mais les fenêtres et le portail, au moins, ont été refaits au 19e siècle.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 13e siècle , (incertitude)
- Principale : milieu 15e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 19e siècle
L'église se compose d'une nef unique et d'un chevet plat un peu plus étroit et légèrement plus haut. D'épais contreforts rythment les élévations. La façade ouest, qui contient le portail, est surmontée d'un clocher-mur à deux baies. L'arc triomphal, à ressaut, a un tracé brisé ; ses colonnes engagées portent des chapiteaux au décor sculpté fruste, dont les tailloirs se prolongent en cordon du côté de la nef. Le chœur est couvert d'une croisée d'ogives à nervures profilées en tore à listel entre deux gorges, qui retombent sur de gros culots, à facettes à l'ouest et à volumes superposés seulement épannelés et bouton terminal à l'est.
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Murs
- calcaire enduit
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Toitstuile creuse
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Plansplan allongé
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte d'ogives
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à deux pans
- pignon découvert
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Techniques
- sculpture
- peinture
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Représentations
- ornement géométrique
- homme
- oiseau
- tête humaine
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Précision représentations
Les chapiteaux de l'arc triomphal portent un décor fruste : pour l'un une corbeille lisse à deux grosses boules, pour l'autre un personnage debout entre deux têtes dont l'une est attaquée par un oiseau. Le bouton d'un culot du chœur est orné d'une tête humaine.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
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Bibliographie
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Bru N. (dir.), Séraphin G., Scellès M., Czerniak V., Decottignies S., Amigues G., Blaya N., Les églises du Moyen Âge dans le Lot, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2011.
catalogue -
Clary (abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, 1986.
p. 209-210
Documents multimédia
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https://patrimoines.lot.fr Eglises médiévales du Lot