La famille de Lescout apparaît dans la documentation écrite au 13e siècle avec Raymond de Lescout qui est bayle de Jegun en 1276. Il n'est pas certain qu'il y ait eu un château à cet emplacement au Moyen Âge.£Sur la carte de Cassini, dressée au milieu du 18e siècle, Lescout apparaît comme un simple hameau, mais sur le plan cadastral de 1827 il est question d'un château. La forme générale de l'édifice est relativement semblable à l'actuel : un corps de logis quadrangulaire au nord et des dépendances agricoles formant une cour vers le sud. Le parc est déjà aménagé avec un plan d'eau, plusieurs vergers, ""terrains plantés"", oseraies et pépinière. Un moulin à eau complète l'ensemble au nord-ouest, sur la Loustère.£L'ensemble des bâtiments a été rebâti, ou du moins très fortement remanié, par la famille Thézan dans les années 1830. Trois dates portées figurent sur les dépendances agricoles (1832, 1833 et 1834). La construction des deux tourelles d'angles sur le corps de logis date aussi de cette campagne de travaux. Il y avait, à la fin du 19e siècle, un hippodrome dans le parc du château. Il était fréquenté par les curistes de la station thermale de Castéra-Verduzan.£Le château est la propriété de l'ARSEA (association régionale pour la sauvegarde de l'enfant et de l'adulte) depuis 1957, puis de l'ADSEA (départementale) depuis 2009. D'importants travaux d'aménagement et de construction de bâtiments complémentaires ont été réalisés dans les années 1960 afin d'y aménager un Institut médico pédagogique (IMP). Une école a ouvert sur le site en 1975 et le centre est devenu un Institut de rééductaion psychothérapeutique (IRP). Le site a subi les inondations de 1977 mais a réouvert dès la rentrée scolaire suivante. Il est devenu ITEP (Institut thérapeutique et pédagogique) en 2005 et dispose de l'agrément DITEP (dispositif ITEP) depuis 2015. Il accueille des enfants et des adolescents à partir de 6 ans présentant des troubles du caractère et du comportement.