2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
Dossier d’aire d’étude IA31012001
| Réalisé par
;
- dossier ponctuel
village d'Aurignac
Auteur
-
Dupré-Warin VincentDupré-Warin VincentCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aires d'étudesHaute-Garonne
-
Adresse
- Commune : Aurignac
Malgré la présence d'une grotte (IA31110010) datée du paléolithique supérieur (33000-27000 avant le présent) sur la commune, le site de l'actuel centre urbain d'Aurignac ne semble pas avoir été occupé avant le Moyen Age.
Sa situation, au sommet d'une arête rocheuse, en fit alors un site stratégique pour la défense du territoire des comtes de Comminges qui y établirent un capitaine châtelain vers 1240, résidant dans le château (IA31110004) dont il subsiste encore quelques vestiges et dont l'actuelle église paroissiale (IA31110005), remaniée au 16e siècle, se trouvait être originellement la chapelle. Aurignac crût rapidement et une enceinte protégea dès la fin du 13e siècle le premier noyau de population fixé auprès du château comtal (IA31110004). Rapidement, la pente douce de l'arête rocheuse, au sud-est, s'urbanisa et fut à son tour ceinte de remparts vers le 14e siècle. La tour de Savoie (IA31110007) en constitue l'un des rares vestiges. En 1326, la communauté des habitants obtint des seigneurs de Comminges sa charte de coutume, ce qui atteste de l'importance d'une agglomération relativement épargnée par la guerre de Cent Ans.
Au 15e siècle, l'urbanisation s'était étendue au contrebas sud-est de l'arête, sur un secteur moins accidenté, où se tenaient les assemblées commerciales et où se croisaient les principales voies de communication desservant Aurignac. Une troisième enceinte ceintura cette extension vers la fin du 16e siècle, et le village obtint alors, à peu de choses près, la morphologie que nous lui connaissons aujourd'hui.
Lors de la disparition du comté de Comminges en 1510, Aurignac garda son rôle de place forte puisque le châtelain fut désormais nommé par le roi. Durant les guerres de Religion, ce statut militaire valut à Aurignac de devenir un centre important de transit des troupes et de recevoir en 1574 un bureau de poste régulièrement desservi.
Dès la fin du 16e siècle, malgré une diminution importante de la population, Aurignac garda toutefois un statut local de première importance, consacré à la Révolution par son accession à la tête du canton éponyme. Au 19e siècle, se tenaient encore de grandes assemblées commerciales, notamment les deuxièmes et les derniers mardis de chaque mois, qui attiraient nombre de marchands et d'acheteurs. C'est à la fin de ce siècle que la commune entreprit de nombreux travaux de modernisation de ses équipements et infrastructures.
Aurignac est une commune de 18 km² située dans le sud du département de la Haute-Garonne à 75 km au sud-ouest de Toulouse et 21 km au nord-est de la sous-préfecture Saint-Gaudens. Dans un paysage collinaire, l'altitude de la commune varie entre 295 m (point le plus bas où la Louge sort du territoire) et 511 m (point le plus haut au niveau de la carrière de calcaire). Ce relief annonce celui du piémont pyrénéen. Le château comtal et le centre urbain primitif furent construits au sommet d'un éperon rocheux de 100 m de long sur 300 m de large s'étendant du nord-ouest au sud-est, culminant à 410 m d'altitude. Ouvrant la perspective visuelle sur une large partie de territoire, notamment vers le sud, il en permettait le contrôle. Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau d'importance, excepté par la Louge, affluent direct de la Garonne (6,14 m3/s au confluent au niveau de Muret), dans la partie occidentale de la commune qui passe à 3 km environ à l'ouest du centre urbain. C'est sur cette rivière que se trouvent les deux anciens moulins mentionnés sur la carte IGN : celui de Caubet au nord et celui du Pont au niveau de la D635. Le centre urbain n'est arrosé en partie basse, au sud et à l'ouest, que par le ruisseau de Rodes qui dessine à ce niveau un petit vallon à 350 m d'altitude environ, et se jette ensuite dans la Louge sur la commune limitrophe de Boussan. Ce petit vallon est aujourd'hui occupé par des terres cultivées. Ce paysage agricole est dominant sur la commune d'Aurignac.
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Date(s) d'enquête :
2011;
Date(s) de rédaction :
2011
(c) Inventaire général Région Occitanie
Chabbert Roland
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Chabbert Roland
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
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