Les ruines qui occupent aujourd'hui trois parcelles semblent bien appartenir à une seule maison, dont la façade principale était peut-être à l'est, sur la rue du Pont, où subsistent les vestiges de trois baies, dont sans doute des baies de boutique. Dans l'élévation sud-ouest, deux portes au moins donnait accès à l'étage de soubassement qui était éclairé par des jours en partie conservés. A l'extrémité est (parcelle 406), le deuxième niveau, correspondant au rez-de-chaussée, a conservé une petite fenêtre rectangulaire à large chanfrein et appui très saillant mouluré. Vers la gauche, l'encorbellement et le corbeau supérieur indiquent que la partie disparue de l'élévation était en pan de bois. L'extrémité gauche de l'élévation (parcelle 404) est en revanche maçonnée ; le troisième niveau y a conservé une croisée à appui saillant et encadrement à baguettes croisées épaisses et bases prismatiques. La chaîne d'angle ouest présente un trou d'encastrement et des encoches probablement destinées à des éclisses, témoins d'une structure en charpente disparue dont nous ne comprenons pas la fonction.£L'intérêt de l'édifice réside en partie dans les équipements conservés dans le mur de refend. A l'étage, un ensemble est constitué d'un placard, d'une niche au-dessus d'une cuve, d'un évier et d'une cheminée (dont subsiste le piédroit de gauche). D'autres équipements (placards rectangulaires et traces de deux cheminées) apparaissent dans un mur latéral.