L'édifice est implanté au sud de la rue Vieille ; le cadastre du 19e siècle montre que la place qui jouxte la maison à l'ouest a été créée par la démolition de plusieurs maisons (G 286-188), qu'une simple androne séparait auparavant de l'édifice. Il est difficile, sans avoir vu les intérieurs, de déterminer si l'édifice correspond à une seule maison ou à plusieurs. L'élévation est, dépourvue de trace d'ouverture en rez-de-chaussée, paraît être la façade arrière de la maison. La façade ouest conserve au premier et au deuxième étage des têtes de mur appareillées apparentes ; l'une correspond au pignon sud, l'autre peut être l'extrémité d'un mur de refend ou des supports superposés pour recevoir l'assemblage des poutres au milieu de la maison. La partie nord de la façade ouest paraît entièrement maçonnée dès son premier état, qu'il est difficile de dater car les fenêtres ont été restaurées mais sont très comparables à celle du premier étage de la maison double des parcelles 2012 G 494, 495 (IA12000487), de petites dimensions et avec un linteau échancré en arc brisé. La porte percée au 16e siècle au rez-de-chaussée est couverte d'un arc en plein-cintre et son encadrement est chanfreiné. Une porte à l'encadrement chanfreiné mais couverte d'un linteau droit, à l'extrémité sud du rez-de-chaussée, est peut-être plus ancienne. Les étages sont chacun éclairé par une fenêtre à traverse de chaque côté du support médian. La partie nord de la façade arrière, l'élévation est, est la moins perturbée. Chacun des étage semble avoir été pourvu d'une fenêtre rectangulaire, celle du deuxième étage est conservée, à côté d'éviers dans des niches ménagées dans l'épaisseur du mur. Dans la partie sud, une haute fenêtre rectangulaire bouchée à l'extrémité sud du deuxième étage est la seule qui est assûrément en place dans la maçonnerie médiévale.