Cette maison compte un étage. Il s'agit d'un pan-de-bois sans encorbellement. Au rez-de-chaussée ouvrent une porte et une fenêtre dont l'encadrement d'origine en bois est beaucoup plus large que l'actuel, sur la plate-bande subsistent des traces de peinture blanche. A l'étage, une fenêtre encadrée de bois et un petit jour éclairent ce niveau. Les lacunes de l'enduit laissent apparaître une structure en pan-de-bois constitué de poteaux verticaux hourdis d'un mélange de mortier et cassons de briques et le tout enduit. Entre temps, le toit est tombé rendant instable l'ensemble du bâti et empêchant tout accès à l'étage. A l'intérieur, le mur nord est constitué en pan-de-bois à poteaux verticaux et décharges, le remplissage est constitué de briques et galets. En fond de parcelle, un escalier en L en bois mène à l'étage. Il prend appui sur un mur à maçonnerie de galets majoritaires et cassons de briques. Le rez-de-chaussée devait être divisé en deux parties à peu près égales : en fond de parcelle se trouve la portion la plus ancienne alors que la partie donnant sur rue montre des reprises en de nombreux endroits avec des briques plâtrières posées de champs. Par la présence de nombreuses mortaises, une poutre témoigne de l'existence d'une paroi en pan-de-bois fermant cette zone. Les anneaux d'accrochage et l'absence de percement laissent à penser qu'une étable était située là. Ce mur sud est en pan-de-bois reposant sur un solin constitué de briques et galets majoritaires. Dans la partie donnant sur rue étaient présents une cheminée dont il ne reste que l'empreinte du conduit en briques récentes ainsi qu'un évier en pierre placé sous la fenêtre. Au-dessus de la porte d'entrée, la cloison a été doublée avec de grandes briques contemporaines posées de champs. Ces observations se limitent au rez-de-chaussée car l'étage n'était pas accessible.