Cet édifice fait angle entre la place de Roquefixade et la rue des Niorts. Il compte quatre travées, deux étages et des combles. Des cordons séparent chaque étage. Les fenêtres bien alignées sont encadrées d'une bande rectiligne peinte en blanc et située en retrait par rapport à l'enduit. Au premier étage, les deux fenêtres centrales sont ornées d'une grille de balconnet en fer forgé à décor de volutes. Un cordon mouluré sépare le second des combles et sert d'appui aux quatre baies rectangulaires aérant les combles. L'encadrement de ces petites fenêtres est également peint en blanc. Le toit est très débordant. Les étages étant structurés et ordonnancés suivant le rythme des travées et des cordons, le rez-de-chaussée perturbe cet agencement. La porte d'entrée encadrée de blanc est centrée et flanquée d'un garage et d'un magasin. Au-dessus du garage, une marque est visible sous l'enduit, peut-être l'empreinte d'une ancienne fenêtre. L'angle est coupé, témoin d'une politique d'alignement visant à élargir les rues. Sur la rue des Niorts, la façade est moins soignée. Elle est presque aveugle, seule une travée de fenêtres légèrement cintrées perce le mur ainsi qu'un petit jour fermé d'un barreaudage en fer écorché. Une porte d'entrée murée est au rez-de-chaussée, aujourd'hui fort détériorée, elle accueille les boîtiers d'électricité. Le mur présente de nombreux désordres : renflements, boursouflures. De plus, la façade déborde par rapport à l'alignement des autres maisons de la rue et, l'angle gauche n'est pas rectiligne ; il présente des épaisseurs différentes selon les étages. Est-ce un pan-de-bois repris par la suite ? Est-il en avant car construit avant les autres maisons, elles, soumises à l'alignement ?