Le monument aux morts de la Résistance dédié aux morts des combats de Roquefixade, situé au lieudit Rambert et Prats del Clergue, a été inauguré le dimanche 1er juillet 1973. Les 6 et 7 juillet 1944, les forces allemandes, les GMR (groupes mobiles de réserve créés par le gouvernement de Vichy), la milice et l’armée allemande attaquent le maquis, dénoncé, situé à Roquefixade. Jean-Jacques Pétris, dans son livre ""Le maquis de Roquefixade, juillet 1944"" fort documenté, expose les conditions, les combats et le symbolisme de ces deux journées : A Roquefixade, de très jeunes gens (certains ont 14 à 15 ans), ont à combattre les GMR, la milice et l'armée allemande. Les combats de Roquefixade ont un grand retentissement car le nombre de tués est important, dix-sept combattants résistants FFI-FTPF trouvent alors la mort. Aussi, une souscription est lancée par le conseil général sur l'ensemble du département pour ériger un monument aux ""héros de Roquefixade"" comme le titraient alors en 1945 les journaux locaux. La construction du monument est arrêtée après que les maquisards constatent qu’il est placé à l'endroit où des miliciens ont été tués et ""sous le sommet d'où les Allemands ont mitraillé le groupe Gaby"". Une plaque commémorative est aussitôt fixée, en juillet 1946, contre les rochers. Elle porte, gravée, la liste des noms des morts. Mais comme le lieu était pénible d'accès, le projet de ce monument s'imposa. Conçu d'après les plans de Jacques Morlans et avec les bonnes volontés locales, il est financé par l'Association départementale des Anciens Combattants de la Résistance et la commune de Roquefixade. Pierre Respaud, demeurant à Pamiers a façonné la sculpture transportée, placée et fixée sur le socle. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.