• inventaire préliminaire
présentation de la commune de Luc-la-Primaube
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  • (c) Rodez agglomération
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Rodez agglomération
  • Adresse
    • Commune : Luc-la-Primaube

Issue de la réunion des deux paroisses de Luc et de La Capelle Saint-Martin en 1830, la commune de Luc-la-Primaube offre actuellement un paysage très contrasté entre La Primaube, agglomération récente développée depuis le début du 20e siècle et un territoire rural étendu au sud-ouest de Rodez. Les terres pauvres du Ségala ont conditionné l'implantation de petits hameaux regroupant l'habitat jusqu'au 19e siècle, à l'inverse de ce qui se constate au nord de Rodez, à Onet par exemple, avec l'implantation de vastes domaines agricoles sur des terres riches. Le patrimoine bâti le plus ancien sur la commune remonte à la reconstruction qui a suivi la guerre de Cent ans au 15e siècle. Après la domination des comtes de Rodez durant le 14e siècle (présents à la Boissonade et à Calzins), et de l'illustre famille d'Arpajon, tenant la baronnie de Calmont dont dépendaient les lieux de la Boissonade et de Serin, les domaines de Luc passent au 15e siècle au patriciat ruthénois, constitué principalement de marchands qui veulent asseoir leur nouveau statut par l'achat de terres à la campagne. Illustrant le phénomène, le château de Planèzes est édifié au 15e siècle par le marchand ruthénois De Cros. Les habitations sont alors regroupées autour d'édifices qui peuvent servir de refuges. Il en subsiste trois : le château de Planèzes et les deux églises de La Capelle Saint-Martin et de Luc, néanmoins d'autres hameaux étaient constitués autour de ces édifices défensifs puisque des tours sont mentionnées au Moyen Age à Moussens, la Boissonnade et Calzins. Quelques maisons du 15e siècle sont conservées dans le coeur de ces hameaux. Caractérisées par leur taille modeste, leurs ouvertures aux linteaux parfois ornés d'une accolade et aux angles abattus, elles sont souvent devenues le noyau d'une ferme qui s'est développée au cours du temps. Du 16e au 18e siècle, cette organisation de l'habitat ne connaît guère de modifications. Le patriciat marchand s'anoblit au début du 17e siècle par la possession de charges et d'offices et poursuit son implantation aux champs. A Luc, les Jouéry et les Séguret, représentants de cette noblesse de robe, sont alors respectivement propriétaires des domaines du Cros et de Veyrac. En 1744, le tracé de la route de Montauban à Montpellier, ordonné par l'intendant de Montauban, Charles Lescalopier, marquera les limites de l'histoire de Luc pour l'époque moderne. Si la route royale de Rodez à Toulouse passait près de ce village, le tracé de la nouvelle route reprenant celui de l'ancienne voie romaine de Rieupeyroux au Lévézou, allait favoriser le passage par L'Etoile, faisant du carrefour un nouveau bourg pour la commune. Son appellation latine, remémorant l'arrivée de voyageurs à ce carrefour à la levée du jour, fut alors reprise par le nom de ""Prima aube"" puis de La Primaube par la décision d'Anatole de Séguret, maire de Luc sous le Second Empire. C'est au 19e siècle que se situe la seconde phase importante de construction dans la commune, elle coïncide avec une amélioration des techniques agricoles et un accroissement considérable de la population. Dès le milieu du 19e siècle, les amendements calcaires et les engrais phosphatiques permettent de diversifier les cultures, essentiellement en introduisant le froment dans le Ségala, et de cultiver davantage de terres. L'augmentation de la production agricole nécessite et permet la construction de vastes granges-étables qui se généralisent dans toutes les fermes dans les années 1880-1890 comme en témoignent les nombreuses dates gravées sur les arcs de leurs portes charretières. Liées à un habitat ancien, elles peuvent être construites dans les hameaux ou à leur périphérie immédiate, hors des villages l'essor agricole et démographique entraînent la construction de fermes isolées, dont le plan est rationnalisé : grange-étable, logis éclairé par des travées symétriques de vastes ouvertures et dépendances, parfois organisés autour d'une cour, le tout à proximité des routes. Après les bénéfices de la route, ceux du rail confortent le dynamisme de la Primaube qui, sur la voie ferrée ouverte entre Carmaux et Rodez en 1902, devient un petit centre économique aux portes de Rodez. Cette position, encore renforcée par le viaduc de la Brienne, fera de Luc, plus qu'une extension économique, une banlieue résidentielle de la ville de Rodez. Le rôle prépondérant de La Primaube dans le développement de la commune, au tournant de la période contemporaine, se lit désormais dans l'appellation de celle-ci, devenue officiellement Luc-la-Primaube, en 2005.

Situé à environ 10 km au sud de Rodez, Luc-la-Primaube est établi à une altitude comprise entre 514 et 740 mètres. La commune s'étend sur 2685 hectares sur lesquels sont répartis 5415 habitants.

Présentation succincte

  • NOTSUC

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Ferieu (Joseph), Luc, les personnes, les institutions, [s.l.], [s.n.], [s.d.], [48 p.]£Pignède (Franck), Luc-Primaube, Mémoire d'autrefois, [s.l.], [s.n.], [s.d.].
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC12202_SPGRDRODEZ
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Plan tiré du SIG du Grand Rodez, 22 novembre 2010.

  • Carte IGN, 1987.

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2009